Je me nomme Souber Ibrahim Ahmed, jeune Djiboutien de 32 ans. Je suis né et j’ai grandi dans un petit quartier de la capitale de mon pays. Là-bas, j’ai fait mes études primaires, secondaires et du lycée dans la même ville. Une fois mon baccalauréat en poche, j’ai décidé d’aller continuer mes études universitaires à l’Université de Diré Dawa en l’Ethiopie. Le choix de ce pays et de cette ville a été dicté par ma volonté panafricaine de rester sur mon continent. La licence acquise, je suis parti à Hargeisa, capitale de la Somaliland, pays d’origine de mes parents. Là-bas, j’ai voulu retracer les origines des miens mais également débuter mes expériences professionnelles. J’ai décroché un premier emploi à l’Organisation Internationale du Travail en qualité de chargé de terrain. Ensuite, après une année et quelques mois, je décide de revenir à Djibouti pour travailler en tant que responsable d’une agence de transit. En 2015, c’est-à-dire 6 mois après mon retour à Djibouti, je repars en Egypte J’ai travaillé avec l’organisation SOS Sahel en qualité d’agent de terrain pour recenser les immigrés du Sud Soudan dans le pays. Une fois le recensement terminé, j’ai ensuite postulé dans un centre d’appel où j’étais superviseur des opérateurs. . En 2018, j’ai une offre ferme d’emploi du ministère des affaires sociales et de la solidarité djiboutien, que je ne pouvais décliner par nostalgie pour ma patrie. Je décide donc, de vendre mon business et de rentrer. Depuis ce jour-là, je travaille toujours au même ministère en qualité de consultant dans un de ses programmes phares.